Dans une manifestation importante de la coopération internationale, le Guyana a terminé avec succès un fugitif pour le Canada, marquant une étape importante des relations bilatérales et des efforts de collaboration pour lutter contre la criminalité transnationale.
Le jeudi 6 février 2025, le Guyana a extradé Harry Narine Rajkumar au Canada pour faire face à plusieurs accusations criminelles. Cela marque la première extradition réussie entre les deux pays, renforçant leur engagement à maintenir la justice au-delà des frontières.
Rajkumar a été arrêté par les Forces de police du Guyana (GPF) à la suite d'un avis Red Interpol. Les autorités suivaient son sort depuis mai 2019 après avoir fui les forces de l'ordre canadiennes. Après avoir échappé à la capture pendant plusieurs années, Rajkumar a été appréhendé en Guyana, engagé en prison, puis a renoncé à son droit à une audience d'extradition. Il a consenti à retourner au Canada pour faire face à des accusations, notamment:
• Tentative de meurtre en violation du code pénal canadien
• Agression aggravée en violation du Code pénal canadien (juridiction d'Ottawa)
Après l'arrestation de Rajkumar, les autorités canadiennes ont soumis une demande d'extradition, qui a été traitée conformément aux procédures juridiques guyanaises. Rajkumar a comparu avant le magistrat en chef par intérim Faith McGusty, où il a officiellement consenti à son extradition.
L'équipe de poursuite a été dirigée par Mme Lisa Cave, directrice adjointe des poursuites publiques au directeur des poursuites publiques Chambers, Mme Ormella Gladstone, responsable des traités du ministère des Affaires intérieures, et le sergent Stephan Hinds de la principale unité des crimes, soutenue par Autres agents des forces de l'ordre.
Cette extradition réussie met en évidence l'engagement inébranlable du Guyana envers la coopération internationale sur l'application des lois et son dévouement à garantir que la justice est rendue, indépendamment des frontières. Il ouvre également la voie à de futures collaborations entre le Guyane et le Canada pour s'attaquer aux questions pénales transfrontalières.