Avec de nombreux hauts fonctionnaires et fonctionnaires signalés pour avoir omis de soumettre leurs déclarations à la Commission d’intégrité, le gouvernement a adopté une position selon laquelle s’ils restent non conformes, il leur sera demandé de quitter leur emploi.

Le vice-président, le Dr Bharrat Jagdeo, a fait cette divulgation dans une interview jeudi.

Le président, le Dr Irfaan Ali, a demandé aux ministres du Cabinet de veiller à ce que les fonctionnaires travaillant sous leurs ordres soumettent leurs déclarations à la Commission d’intégrité dans un délai donné.

Selon Jagdeo, « ils devraient quitter leur travail. Le président a dit très clairement que c’est l’approche… Ils doivent se conformer ou quitter leur emploi. C’est la loi. Vous n’avez pas le droit de choisir la loi à laquelle vous vous conformerez. C’est la loi de notre pays.

Alors que tous les députés du côté du gouvernement sont en conformité, plusieurs députés actuels et anciens du Partenariat pour l’unité nationale/Alliance pour le changement (APNU/AFC) faisaient partie des fonctionnaires que la Commission d’intégrité avaient des raisons de faire connaître leur non-respect de la loi sur la déclaration de patrimoine.

Jagdeo a commenté: «Maintenant, on pourrait penser que puisqu’ils prêchent la responsabilité, maintenant ils sont l’opposition et ils continuent toujours avec la même chose. Dix de leurs députés n’ont pas soumis leurs déclarations à la Commission d’intégrité. Tous les nôtres l’ont fait.

«L’APNU pourrait brosser un tableau et détourner l’attention de ses propres lacunes et, dans ce cas, de la corruption. C’est ce qui s’est passé. Ils avaient une histoire vraiment sordide au sein du gouvernement en matière de responsabilité.

Les déclarations suivent la croissance des actifs d’une personne une fois qu’elle assume une fonction publique, ce qui permet de rendre des comptes. En vertu de la loi, tout fonctionnaire public qui ne se conforme pas à la Commission est passible, sur déclaration sommaire de culpabilité, d’une amende de 25 000 $ et d’un emprisonnement d’au moins six mois ou d’au plus un an.

Parmi les députés de l’opposition qui se sont retrouvés du mauvais côté de la Commission d’intégrité, il y avait l’ancien chef de l’opposition Joseph Harmon, l’actuel chef de l’AFC et député Khemraj Ramjattan et Sherod Duncan, un autre député de l’AFC.

Dawn Hastings-Williams, députée de l’APNU et secrétaire générale du Congrès national du peuple (PNC), la députée de l’APNU et ancienne ministre de la Santé, le Dr Karen Cummings, et l’ancienne députée et ministre de l’Éducation, le Dr Nicolette Henry, ont également été signalées.

La liste des fonctionnaires est longue car elle couvre un certain nombre de ministères et de départements.

Parmi les noms les plus en vue de la liste figurent le solliciteur général du Guyana, Nigel Hawke ; le chef du secrétariat du contenu local, Martin Pertab ; le directeur général (PDG) du Conseil national d’administration des marchés publics et des appels d’offres (NPTAB) Arvind Parag ; le secrétaire permanent du ministère des Travaux publics, Vladim Persaud ; médecin-chef Dr Narine Singh; L’ambassadeur en Chine Choo An Yin et l’ambassadeur de la Guyane auprès de la Communauté des Caraïbes (Caricom), George Talbot.

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