Travaux en cours sur l’île artificielle

La Vreed-en-Hoop Shore base Inc (VEHSI) a commencé à installer la structure du mur de quai sur son île artificielle dans la rivière Demerara. Le premier ensemble de palplanches qui ont été installés aidera à retenir et à stabiliser la structure.

Jusqu’à présent, la construction respecte le calendrier car des équipements supplémentaires ont été transportés sur le site pour la phase de compactage. Il y a une présence permanente de construction avec des travaux exécutés 24 heures sur 24.

Cette nouvelle île fait partie des terres récupérées qui seront transformées en un mégaprojet estimé à 44 acres pour créer l’installation de base à terre d’ExxonMobil et fait partie de Port Vreed-en-Hoop.

Cependant, la drague, MV Galileo Galilei, poursuivra le processus d’ajout de matériaux récupérés pour la création de l’île artificielle sur laquelle le nouveau terminal sera construit.

La première phase du projet est censée être le véhicule à usage spécial servant de base terrestre SURF (Subsea Umbilicals, Riser and Flowlines) pour les projets Esso Exploration and Production Guyana Limited (EEPGL).

À ce jour, l’approfondissement, l’élargissement et le dragage du chenal d’accès ainsi que l’enlèvement de l’épave sont terminés. Un total de 30 km à une profondeur de 9 m a été dragué à partir de la base à terre à Vreed-en-Hoop.

Auparavant, la Manche avait une profondeur de 5 m à marée basse contre 9 m aujourd’hui. De plus, la largeur du chenal a été draguée à un énorme 100 m qui pourra désormais accueillir deux navires – un sortant et un entrant.

Cette phase a été saluée comme un succès par les maîtres d’ouvrage et le chenal modernisé a été remis à la Direction de l’Administration Maritime (MARAD)
Néanmoins, les responsables du projet ont prévenu que le site reste une zone de construction active et qu’il est interdit d’atterrir sur l’île. À ce titre, le public est prié de rester à l’écart de la zone de construction et de se conformer aux avis émis précédemment.

Selon les directeurs de projet, le soutien et les encouragements apportés par le gouvernement guyanais ont été rassurants et augurent bien d’investissements supplémentaires et de l’avenir de la Guyane. Le projet devrait être opérationnel en 2023, la deuxième phase devant débuter en 2024.

En avril 2022, ExxonMobil Guyana et Vreed-en-Hoop Shore base Incorporated (VEHSI) ont signé un accord de 20 ans pour la fourniture de services de base à terre au port de Vreed-en-Hoop afin de soutenir les opérations du géant pétrolier américain au large de la Guyane. . Le coup de pioche a ensuite été tourné en juin sur la facilité de 300 millions de dollars américains.

VEHSI est une joint-venture entre un consortium guyanais détenu à 100% – NRG Holdings Incorporated, et Jan De Nul Group, la société basée en Belgique qui entreprend le projet et se spécialise dans le développement offshore, marin, civil, environnemental et de projets.

Le consortium comprend Hadi’s World Inc, propriété des hommes d’affaires Nazar « Shell » Mohamed et Azruddin Mohamed ; Nicholas Boyer et Eddie Boyer de National Hardware Guyana Limited ; et Andron Alphonso de ZRN Investments Inc. NRG détient une participation majoritaire de 85 % dans VEHSI, tandis que les 15 % restants appartiennent à Jan De Nul, la société qui construira l’installation.

Lors de la signature en avril 2022, le président d’ExxonMobil Guyana, Alistair Routledge, a déclaré que cette installation à terre permettrait à l’entreprise d’effectuer davantage de travaux liés à la construction, tels que la fabrication, ici même en Guyane pour soutenir ses opérations offshore.

Il a expliqué qu’Exxon a déjà investi dans Guyana Shore Base Inc (GYSBI), ce qui leur a permis de faire sortir presque complètement de Trinidad la chaîne d’approvisionnement pour les opérations de forage et les opérations de production en Guyane.

Le port de plusieurs millions, une fois terminé, comportera un terminal offshore ; chantiers de fabrication, d’ombilicaux et de bobinage ; une cale sèche; un quai et des postes d’amarrage, et des bâtiments administratifs, entre autres installations couvrant 65 hectares.

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