Ministre du Tourisme, de l’Industrie et du Commerce Oneidge Walrond

Une protection égale des consommateurs contre les pratiques d’exploitation et des vendeurs contre les loueurs peu scrupuleux est garantie avec l’adoption du projet de loi de location-vente de 2020.

Le ministre du Tourisme, de l’Industrie et du Commerce, Oneidge Walrond a présenté mercredi le projet de loi en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Le projet de loi a ensuite été adopté et adopté par la Chambre.

Le ministre Walrond a informé la Chambre que le projet de loi a bénéficié de larges consultations qui ont été menées auprès des acteurs intéressés par le secteur de la location-vente.

Vingt-sept des 30 clauses ont été modifiées, garantissant un cadre équilibré pour protéger les consommateurs ainsi que les vendeurs.

« Il est important, Monsieur le Président, que je dise que le projet de loi cherche à uniformiser les règles du jeu et non à les déformer. Nous [government] étaient conscients et déterminés à éviter de remplacer un régime qui désavantageait considérablement l’acheteur par un régime qui désavantageait le vendeur », a expliqué le ministre Walrond.

Reconnaissant que les consommateurs concluent des contrats de location-vente sans considération éclairée de leur capacité de paiement, la clause (10) prévoit un délai de réflexion de sept jours, au cours duquel le consommateur, qui a bénéficié d’une considération plus éclairée, peut résilier le contrat.

À l’article 13, il prévoit qu’un acheteur qui annule un accord récupère toute somme versée en vertu de cet accord, sous réserve de frais de restockage facturés par un vendeur jusqu’à un maximum de 10 %.

« Encore une fois, monsieur le président, nous voyons ce thème récurrent de l’équilibre entre la protection de l’acheteur et du vendeur », a souligné le ministre du Tourisme.

L’article 14 prévoit qu’un acheteur qui a conclu deux accords ou plus avec un vendeur peut répartir les paiements entre ou parmi les accords.

« Ceci est particulièrement utile lorsqu’un acheteur peut rencontrer des difficultés temporaires pour honorer les paiements. Il est concevable qu’il ou elle puisse éviter complètement le défaut sur un accord tout en effectuant un paiement partiel sur les autres », a-t-elle déclaré.

En outre, l’article 15 prévoit certaines dispositions concernant les accords concernant les véhicules.

Cette clause impose à l’administration fiscale guyanienne de faire une annotation sur l’immatriculation d’un véhicule indiquant que ledit véhicule fait l’objet d’un contrat de location-vente. Cette annotation avertirait un acheteur potentiel qu’il y a une charge sur le véhicule.

La culture de la reprise de possession des articles des consommateurs par les vendeurs sera écartée car la clause 29 interdira au vendeur de reprendre possession des biens sans d’abord s’adresser au tribunal et obtenir une ordonnance si 70 % ou plus du prix d’achat a été payé.

Dans le cas où moins de 70 % du prix d’achat a été payé, le vendeur est tenu de donner un préavis de 21 jours s’il a l’intention de reprendre possession des biens. Cela permettra à l’acheteur de remédier au manquement.

Le ministre de l’Agriculture, Zulfikar Mustapha, a salué le projet de loi et a noté qu’il aura un impact significatif sur le secteur agricole.

« Cela permettra à nos agriculteurs d’investir en toute confiance dans des actifs de grande valeur pour améliorer leur production, car la location-vente sera désormais considérée par de nombreux agriculteurs comme une solution financière pour développer l’activité agricole », a déclaré le ministre Mustapha.

Le projet de loi de location-vente a également été soutenu par le ministre au sein du ministère du Logement et de l’Eau, Susan Rodrigues, le ministre du Travail, Joseph Hamilton et le député, Sanjeev Datadin. [DPI]

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