Une séance extraordinaire de l’Assemblée nationale, pour discuter des développements récents concernant la controverse frontalière entre la Guyane et le Venezuela, se tiendra le 3 novembre 2023.
Celui-ci aura lieu un mois avant que le Venezuela n’organise un référendum national visant à obtenir l’approbation de son peuple, entre autres choses, pour créer un nouvel État vénézuélien à partir de la région d’Essequibo, en Guyane.
La séance débutera à 10h00 au Centre de conférences Arthur Chung (ACCC), où se tiennent les séances parlementaires depuis la pandémie de Covid-19.
Le gouvernement et l’opposition parlementaire ont depuis convenu de faire front uni sur cette question.
Récemment, une déclaration commune a été publiée par le président Dr Irfaan Ali et le chef de l’opposition Aubrey Norton, dans laquelle ils ont convenu que la souveraineté du Guyana est d’une importance primordiale et constitue une question sur laquelle le peuple guyanais est complètement uni.
La Communauté des Caraïbes (CARICOM) a également publié une déclaration réitérant son soutien au processus judiciaire et a exprimé l’espoir que le Venezuela s’engagera pleinement dans l’affaire portée devant la Cour mondiale pour une résolution pacifique, conformément au droit international.
La déclaration de la CARICOM a également été soutenue par l’Organisation des États américains (OEA), dont le secrétaire général, Luis Almagro, a affirmé que les actions du Venezuela constituaient une violation irréfutable des droits territoriaux du Guyana.