Voir la déclaration complète de la Commission des femmes et de l’égalité des genres :

Déclaration sur les allégations contre le ministre Dharamlall
20 juin 2023

La Commission des femmes et de l’égalité des sexes appuie les mesures prises par le gouvernement pour que le dernier incident impliquant le ministre Nigel Dharamlall, ministre de l’administration locale et du développement rural, fasse l’objet d’une enquête approfondie.

Il est urgent d’éliminer la culture qui permet les mauvais comportements. Nous devons insister sur le fait que ceux qui font les lois ont pour mandat de les faire respecter en tout temps. Quiconque enfreint la loi doit supporter les conséquences de son acte.

Les hommes de la société qui occupent des postes de pouvoir devraient être tenus responsables de leurs actions, en particulier celles qui conduisent à l’oppression et à la victimisation des femmes et des jeunes filles, en particulier celles qui viennent de milieux moins privilégiés. Les femmes, en particulier les filles, ne doivent pas être traitées d’une manière qui nie leur humanité et viole leurs droits.

Chaque citoyen a le droit de se défendre contre tout type de violation. L’avènement des médias sociaux et de la technologie permet à toute victime de dénoncer en quelques minutes toute violation de ses droits.

Le patriarcat et ses conséquences offensantes et violentes en Guyane ont été abordés dans nos lois, notamment la loi sur les délits sexuels et nos lois sur l’héritage qui sont en vigueur pour donner la parole aux victimes de ces pratiques brutales et illégales.

Par conséquent, les personnes dans la société, en particulier dans les sphères sociales, économiques et politiques, qui utilisent leurs privilèges pour exploiter ou opprimer ceux qu’elles considèrent comme inférieurs à leur autorité réelle ou perçue doivent être averties.

Le patriarcat existe dans toutes les formes de structures sociales – dans les familles, les écoles, les lieux de travail, les institutions financières et existe dans tous les postes de pouvoir dominés par les hommes.

Beaucoup de travail a été fait par les décideurs à tous les niveaux, au gouvernement, dans la société civile et les organisations communautaires, les organisations et groupes de femmes à travers le pays pour donner aux femmes les moyens de défendre leurs droits et de signaler toute infraction à leurs droits. .

Cette culture qui permet la violation des droits humains des femmes doit prendre fin. Ce n’est pas comme d’habitude. Trop c’est trop!

Sincèrement,

Indranie Chandarpal (Mme)
Président
Commission femmes et égalité des genres

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