Ministre des Services sociaux et de la Sécurité sociale, Dr Vindhya Persaud

Alors que le ministère des Services sociaux et de la Sécurité sociale modifie la loi sur la violence domestique de 1966 pour imposer des mesures strictes pour lutter contre la violence sexiste, des initiatives telles que des services de réadaptation pour les auteurs d’abus seront déployées en 2023.

Le ministre, le Dr Vindhya Persaud, a déclaré que le ministère envisageait de renommer la loi en «loi sur la violence familiale», qui ira de pair avec d’autres textes législatifs.

« Ce n’est pas un projet de loi qui se suffira à lui-même. Ce sera par d’autres législations comme la loi sur le cautionnement et pour que nous puissions avoir des mesures punitives et une grande partie de cela est la réhabilitation des auteurs », a déclaré mercredi le ministre Persaud.

Elle a poursuivi: « C’est quelque chose qui arrivera l’année prochaine, parce que j’ai toujours cru que parfois les gens deviennent violents parce que c’est ce à quoi ils sont exposés en tant que jeunes. […] il y a tellement d’acceptation que nous devrons avoir ces programmes.

La nouvelle loi sera conçue pour inclure les meilleures pratiques du monde entier.

« Nous examinons également l’impact de ces législations dans ces parties du monde ; nous examinons notre situation intérieure. Nous avons fusionné tout cela et nous cherchons comment nous pouvons être très progressistes, très modernes mais aussi très protecteurs. »

Le ministre Persaud a déclaré que les policiers seront mandatés pour poursuivre les cas de violence domestique même si la victime refuse de le faire, une fois qu’il y aura des marques physiques visibles sur le corps de la victime.

«Nous savons qu’il existe un problème séculaire où les gens peuvent signaler la violence domestique et lorsque la police se rend, cela dépend si les personnes disent qu’elles veulent poursuivre ou dépend de ce que la police fera à ce moment-là. Une fois qu’ils voient des preuves de lésions corporelles graves, vous devez le faire.

Le ministre estime que toutes les autres mesures introduites dans la nouvelle législation permettront de combler les principales lacunes qui existent actuellement dans la situation de la violence sexiste en Guyane.

En septembre, le ministre Persaud a révélé qu’il y avait 40 amendements proposés à la loi archaïque. Les amendements verront l’insertion d’autres formes d’abus, y compris la violence économique, émotionnelle et psychologique, et la mise à jour des peines pour violation des ordonnances de protection.

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