Les entreprises sous contrat gouvernemental qui manquent à leurs obligations contractuelles seront confrontées à de sévères conséquences juridiques depuis que le Parti populaire progressiste/Administration civique a pris position pour pénaliser les entrepreneurs contrevenants.
Cette décision a été approuvée par le Conseil des ministres lors de sa récente réunion de jeudi dernier.
Le ministère des Finances (MOF) a été chargé d’identifier les entreprises qui n’ont pas rempli leurs obligations, après quoi leurs noms seront transmis au cabinet du procureur général pour suite à donner.
Selon le procureur général et ministre des Affaires juridiques, Mohabir Anil Nandlall, SC, lorsqu’un projet est bloqué, cela affecte profondément le développement des infrastructures de l’administration.
Il abordait à l’époque plusieurs sujets lors de son émission télévisée hebdomadaire « Questions d’actualité » diffusée mardi soir.
« Le Cabinet du Procureur général a reçu des instructions fermes, pour informer d’abord les entrepreneurs défaillants et leur exiger des dommages-intérêts lorsque le contrat le permet et pour poursuivre en justice pour rupture de contrat. Nous ne pouvons pas continuer à voir des entrepreneurs ne pas s’acquitter de leurs obligations contractuelles conformément aux spécifications contractuelles », a exprimé le ministre Nandlall.
Le gouvernement, a-t-il ajouté, ne tolérera pas un travail de qualité inférieure alors que des milliards de dollars sont dépensés pour contrecarrer le programme agressif de développement des infrastructures de l’administration.
« Les entrepreneurs qui fonctionnent bien et s’acquittent de leurs obligations contractuelles n’ont aucune raison de s’inquiéter. Cependant, pour les délinquants, cette délinquance entraînera certaines conséquences juridiques et le gouvernement a l’intention d’agir avec force et rapidité dans cette direction », a-t-il déclaré.
Depuis son entrée en fonction en 2020, l’administration a résilié plusieurs contrats de plusieurs millions de dollars en raison de plusieurs manquements de la part d’entrepreneurs. Le gouvernement engage également des poursuites civiles contre les automobilistes délinquants qui détruisent des biens publics en conduisant dangereusement, réclamant une indemnisation de plusieurs millions de dollars. Troy Humphrey, qui a causé des dommages au rond-point Eccles/Haags Bosch récemment mis en service, est le premier civil à faire face à une procédure judiciaire intentée par l’État. [DPI]