La ministre de l’Éducation, Priya Manickchand, s’exprimant sur le programme de médias sociaux « Education Spotlight »

La ministre de l’Éducation, Priya Manickchand, a déclaré qu’une action policière rapide était nécessaire dans l’affaire concernant l’agression d’un enseignant attaché à l’école secondaire de Fort Wellington, région cinq (Mahaica-Berbice).

« Hier, peu de temps après qu’il ait été battu et dès que j’en ai entendu parler, j’ai parlé à l’enseignant Marlon Daniels de l’école secondaire de Fort Wellington pour savoir ce qui s’était passé. En apprenant les détails, j’ai offert mon soutien total et celui du ministère », a déclaré Manickchand sur sa page de médias sociaux.

« Il ne peut y avoir aucune raison avancée qui serait acceptée pour expliquer pourquoi des élèves ou leurs proches battraient un enseignant. Je m’attends à ce que la police guyanienne agisse rapidement », a déclaré le ministre.

Les enseignants de l’établissement sont descendus dans la rue pour protester contre l’incident.

Selon certaines informations, l’enseignant avait envoyé un élève au bureau du directeur pour comportement irrespectueux.

Cependant, l’élève aurait quitté l’école, après avoir lancé des propos menaçants envers les éducateurs.

Quelque temps plus tard, alors que Daniels se trouvait dans une imprimerie voisine, l’étudiant serait revenu avec un parent. Avec d’autres élèves, ils ont agressé physiquement l’enseignant.

Selon les informations parvenues à cette publication, le parent a retenu l’enseignant pendant que les élèves le frappaient avec un bâton.

Au cours de l’action de protestation, les enseignants ont appelé à la fin de la violence à leur encontre et à la mise en place de mesures plus strictes pour leur protection.

Dans une déclaration sur sa page Facebook à ce sujet, le Guyana Teachers Union (GTU) a déclaré que «l’environnement scolaire devient ingérable, les élèves, les parents et les tuteurs prenant les choses en main en fonction des incidents scolaires. J’appelle la police guyanienne et le ministère de l’Éducation à prendre des mesures sévères contre ces auteurs. Il est temps de reprendre nos écoles.

A lire également