Le maire de Georgetown, Ubraj Narine, et le député de l’opposition, Sherod Duncan, ont comparu aujourd’hui devant le tribunal de première instance de Georgetown pour répondre à plusieurs accusations en vertu de la loi guyanienne sur l’hostilité raciale.
Le duo a d’abord comparu devant la magistrate en chef Ann McLennan pour répondre à plusieurs accusations.
La première accusation allègue que le 12 décembre à New Market Street, le maire Narine et le député Duncan ont intentionnellement transmis une vidéo tentant d’exciter la division raciale. Ils n’étaient pas tenus de plaider cette accusation.
La deuxième accusation indique que Narine et Duncan, à la même date et au même endroit, ont tenté d’inciter à l’hostilité raciale pour des raisons raciales. À cela, Narine et Duncan ont plaidé non coupables.
Le duo a ensuite obtenu une caution de 100 000 $ pour chaque chef d’accusation et l’affaire a été ajournée au 20 janvier.
Pendant ce temps, le couple s’est également présenté devant le magistrat Clive Nurse du Georgetown Magistrates ‘Court pour répondre de deux chefs d’accusation d’entrave à la libre circulation à New Market Street le 12 décembre. Ils ont plaidé non coupables et ont été libérés sous caution.
Alors qu’il protestait contre le retrait des vendeurs de New Market Street, à Georgetown, lundi soir, Narine a lancé une série d’accusations graves contre le président guyanais. Duncan s’est également conduit dans un comportement similaire.
Narine s’était rendu dans la région après que le ministère des Travaux publics a lancé des actions pour retirer les vendeurs qui occupent des espaces le long de New Market Street, entre les rues Thomas et East à partir de lundi, à la suite d’avis indiquant qu’ils entravaient la circulation dans les environs.