Top flic, Clifton Hicken

Les conducteurs errants étant accusés d’accidents mortels, le commissaire de police par intérim Clifton Hicken a averti que «l’anarchie de la circulation» ne serait pas autorisée à se poursuivre.

Il a également reproché aux rangs de la circulation leurs manquements et leurs sous-performances dans l’exécution de leurs tâches, avertissant qu ‘ »il y aura des conséquences pour ceux qui sont sous-performants ».

Vendredi dernier, le Top Cop avec le sous-commissaire de la police « Administration » Calvin Brutus et le sous-commissaire « Opérations » Ravindradat Budhram ont convoqué une réunion avec tous les agents de la circulation régionaux de la police, y compris le chef de la circulation, pour donner le rythme et aplanir problèmes qui entravent l’efficacité des services de la circulation dans tout le pays.

La réunion, qui s’est tenue dans la salle de conférence du Top Cop au quartier général de la police, Eve Leary, Georgetown fait suite à la récente augmentation des accidents mortels, qui, au cours des deux derniers mois, a vu 15 décès sur les routes enregistrés jusqu’à présent pour 2023.

Il y a eu une légère augmentation du nombre de décès.

À l’avenir, Hicken a adopté des instructions pour améliorer la gestion du trafic à travers le pays. Celles-ci incluent que les voies de circulation doivent être étirées le long des corridors routiers afin de ralentir les véhicules comme méthode préventive pour réduire la vitesse, l’application du code de la route doit être faite de jour comme de nuit, l’arrêt des automobilistes et la demande de documents doivent être cessés à moins que l’opération est supervisé par un officier ou un inspecteur et les agents de la police de la circulation ne doivent pas être vus en train de parler sur leur téléphone portable tout en dirigeant la circulation.

Dans ce sens, le commissaire de police par intérim a encouragé le policier à utiliser les ressources de la Gendarmerie (véhicules et vélos) dans l’exercice de ses fonctions. Il les a exhortés à « prendre le taureau par la corne » pour réduire les décès sur les routes et l’anarchie sur les routes. Avant de conclure la réunion, le Top Cop a initié la rotation de plusieurs agents de la circulation.

Cette décision du Top Cop vise à garantir que tous les agents de la circulation restent actifs et à jour avec les opérations du service de la circulation de la Force. Hicken, en terminant, a souligné que « nous devons régler ce problème », indiquant qu' »aucun comportement aléatoire » ne serait toléré.

Sanctions plus sévères

L’année dernière, des modifications ont été adoptées à la Loi sur les véhicules à moteur et la circulation routière pour durcir les peines pour ceux qui causent la mort d’une autre personne en conduisant sous l’influence, en introduisant l’infraction d’homicide involontaire. « Toute personne qui cause la mort d’une autre personne par la conduite d’un véhicule à moteur sur la route ou dans un autre lieu public alors qu’elle était sous l’influence de l’alcool ou d’une drogue au point d’être incapable de contrôler correctement le véhicule doit être coupable d’homicide involontaire coupable d’un véhicule à moteur et sera passible, sur déclaration de culpabilité par mise en accusation, d’une peine d’emprisonnement d’au moins dix ans », lit l’article 35A de la loi.

La loi modifiée interdit également aux personnes condamnées en vertu de cette loi d’obtenir ou de détenir un permis de conduire après leur sortie de prison pendant trois ans.

Selon la loi, une deuxième condamnation pour une infraction similaire entraînera l’exclusion permanente de la personne. Au cours de la procédure judiciaire, le suspect devra également remettre son permis, ce qui entraînera une amende de 100 000 $ ou une peine d’emprisonnement de trois mois.

De plus, conformément à l’article 39A de la loi, la peine pour conduite au-dessus de la limite d’alcool est passée d’une amende de 7 500 $ à 200 000 $ et la peine de 12 mois à 24 mois.

La peine pour conduite sous influence et perte de contrôle de votre véhicule est passée de 30 000 $ à 60 000 $ d’amende / emprisonnement de 12 mois, à 200 000 $ pour les primo-délinquants et 300 000 $ pour les récidivistes. L’article 39G modifie également la description de la loi principale de la limite d’alcool prescrite. À la suite de cet amendement, la limite prescrite signifie désormais une concentration d’alcool dans l’haleine de 35 microgrammes d’alcool dans 100 millilitres d’haleine ou une concentration d’alcool dans le sang signifie 80 milligrammes d’alcool dans 100 millilitres de sang.

Les modifications apportées à la Loi sur les licences d’alcool enivrantes ont imposé de lourdes amendes aux établissements d’alcool pour avoir vendu de l’alcool à des personnes déjà en état d’ébriété et qui ont ensuite pris le volant.

En outre, le procureur général Anil Nandlall, SC, s’adressant à l’Assemblée nationale, avait noté la relation causale entre la conduite en état d’ébriété et le nombre élevé de décès sur la route, qualifiant les amendements d’intervention législative opportune pour résoudre un problème « chronique ».

Campagnes

La police guyanienne (GPF) poursuit ses campagnes nationales visant à encourager les conducteurs à utiliser la route en toute sécurité. Lors de ces campagnes, les conducteurs reçoivent une conférence sur le thème de la sécurité routière « Arrivez vivant, arrêtez les excès de vitesse, ne buvez pas et ne conduisez pas » ; obéir aux agents de la circulation, aux panneaux et aux fonctions du feu de circulation ; le respect des limites de vitesse et l’entretien des véhicules à moteur.

Il leur est déconseillé d’utiliser des appareils portables au volant et de conduire un véhicule sous l’influence de l’alcool. Il est également conseillé aux conducteurs de s’assurer que leur permis de conduire et autres documents sont à jour avant d’utiliser un véhicule à moteur. Les statistiques de la police montrent que la conduite sous l’emprise de l’alcool et les excès de vitesse sont les premières causes d’accidents en Guyane.

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