Les policiers de tout le pays s’engagent auprès des propriétaires de bars pour les sensibiliser au rôle important qu’ils jouent dans la réduction des accidents de la route et des décès.

Mercredi, les propriétaires de bars du district d’Amelia’s Ward Station, dans la région dix (Haut Demerara-Berbice), ont assisté à une présentation du caporal suppléant Joseph, de l’agent Prince et de deux agents de la circulation.

Au cours de la conférence, il a été conseillé aux propriétaires de bars de surveiller de près les conducteurs qui consomment des quantités importantes d’alcool. De plus, il a été demandé aux propriétaires et aux superviseurs du bar de conseiller aux conducteurs qui consomment de grandes quantités d’alcool d’avoir un chauffeur désigné.

Il leur a également été demandé de permettre aux DJ de conseiller aux conducteurs de se garer correctement et de ne pas gêner la circulation.

Des exercices similaires sont en cours dans la région 6 (Berbice Est-Corentyne), selon le commandant Shivpersaud Bacchus.

Concrètement, a-t-il expliqué, ces campagnes de sensibilisation ont lieu lors de grands événements sociaux.

« Surtout lorsqu’ils organisent de grands événements sociaux, afin d’encourager les usagers de la route à être prudents et à ne pas conduire en état d’ébriété. »

L’Assemblée nationale a adopté l’année dernière des amendements à la loi sur les véhicules à moteur et la circulation routière, ainsi que le projet de loi sur les licences d’alcool enivrant (amendement), renforçant les sanctions contre les conducteurs ivres et les bars qui les servent.

Entre autres choses, les lois mises à jour prévoient que toute personne qui cause la mort d’une autre personne en conduisant un véhicule à moteur sur la route ou dans un autre lieu public sous l’influence d’une boisson ou d’une drogue au point d’être incapable de avoir le contrôle approprié du véhicule sera coupable d’homicide involontaire et sera passible, en cas de condamnation sur acte d’accusation, d’une peine d’emprisonnement d’au moins dix ans.

Il interdit également aux personnes reconnues coupables d’obtenir ou de détenir un permis de conduire pendant trois ans après leur sortie de prison. Une deuxième condamnation pour une infraction similaire entraînera la disqualification définitive de la personne. Au cours de la procédure judiciaire, le suspect devra également remettre son permis, sous peine d’une amende de 100 000 dollars ou d’une peine d’emprisonnement de trois mois.

Entre-temps, il a également été introduit que la pénalité pour conduite sous influence et perte de contrôle de votre véhicule soit augmentée de son montant actuel de 30 000 $ à 60 000 $ d’amende/emprisonnement pour 12 mois, à 200 000 $ pour une première infraction et à 300 000 $ pour une deuxième infraction.

L’article 39G modifie également la description de la limite d’alcool prescrite dans la loi principale. À la suite de cette modification, la limite prescrite signifie désormais une concentration d’alcool dans l’haleine de 35 microgrammes d’alcool dans 100 millilitres d’alcool dans l’haleine ou une concentration d’alcool dans le sang signifie 80 milligrammes d’alcool dans 100 millilitres de sang.

Parallèlement, les établissements d’alcool peuvent également être confrontés à de lourdes amendes s’ils vendent de l’alcool à des personnes déjà en état d’ébriété et qui conduisent en état d’ébriété.

La nouvelle loi impose aux propriétaires de bars de ne pas vendre d’alcool aux personnes susceptibles de conduire, d’interdire aux clients ivres de conduire ou, dans les cas où ils savent qu’un de leurs clients est sur le point de conduire, d’en informer le commissariat de police le plus proche.

De plus, les bars sont tenus d’afficher des panneaux avertissant contre l’alcool au volant dans leurs locaux, ainsi que de faire régulièrement des annonces dans les locaux contre les personnes qui conduisent en état d’ébriété.

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