Le chef de la criminalité, Wendell Blanhum, a déclaré que les efforts de la police se sont poursuivis cette année pour réprimer le réseau d’armes à feu illégales à travers le pays.
Par conséquent, au cours de la période considérée cette année, 128 armes à feu illégales ont été récupérées dans les 12 divisions policières du pays.
Encore une fois, Georgetown a enregistré le plus grand nombre de saisies de 36 armes à feu illégales, suivie par la Division régionale sept (Cuyuni-Mazaruni) avec 17 armes à feu, la Division régionale 4 « B » (East Bank Demerara) avec 16 et la Division régionale six (East Berbice-Corentyne) avec 15.
Les pistolets, selon le chef de la criminalité, sont l’arme la plus fréquemment retrouvée et constituent le type d’arme à feu préféré des criminels étant donné leur capacité à contenir plus de munitions. Jusqu’à présent cette année, quelque 77 pistolets ont été récupérés, soit 30 fusils de chasse, 17 revolvers, trois fusils et une mitraillette.
La police guyanienne a désormais accès à la base de données du Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms (ATF) basé aux États-Unis afin d’effectuer des recherches sur les armes à feu illégales.
En conséquence, le GPF a déterminé que la plupart des armes illégales trouvées dans les rues locales provenaient des États-Unis, soit 29, soit 22,7 pour cent, et du Brésil voisin, soit 26, soit 20,30 pour cent.
L’origine de quelque 24 armes à feu saisies, soit 18,8 pour cent, est inconnue tandis que les autres proviennent principalement de pays européens comme l’Autriche, l’Italie, la Russie, la Belgique et l’Allemagne.
Parallèlement, dans le cadre de ce nouveau partenariat avec le Bureau, plusieurs enquêteurs locaux ont récemment reçu une formation dispensée par un expert de l’ATF et par la nouvelle unité de renseignement sur les armes à feu de la CARICOM sur des questions liées aux armes à feu.