Une décision a été prise de construire la propre faculté de droit du Guyana sur le campus de Turkeyen, dans le Grand Georgetown, de l’Université du Guyana.
C’est ce qu’a déclaré le procureur général Anil Nandlall, qui a noté que l’installation serait développée sur environ cinq acres de terrain.
Alors que la Guyane s’oriente vers la création d’une faculté de droit indispensable ici, un comité a été créé par le gouvernement pour mener une étude de faisabilité qui comprenait l’élaboration d’une conception architecturale de l’institution.
Ce comité collabore avec le Conseil de l’éducation juridique (CLE), qui administre la formation professionnelle juridique dans les Caraïbes dans les facultés de droit de la région dans le cadre du Traité de la CARICOM.
En septembre 2022, la CLE a approuvé une proposition de la Guyane visant à créer sa propre faculté de droit. L’ENI a ensuite exposé les exigences que le pays devait remplir, notamment la réalisation d’une étude de faisabilité.
À l’heure actuelle, les écoles de droit gérées par le CLE dans les Caraïbes sont la Hugh Wooding Law School, à St Augustine, à Trinité-et-Tobago ; Faculté de droit Norman Manley, Kingston, Jamaïque ; et Faculté de droit Eugene Dupuch, Nassau, Bahamas.
Depuis près de trois décennies, le Guyana tente de créer une faculté de droit sur son territoire, les étudiants en droit étant obligés de fréquenter la Hugh Wooding Law School de Trinidad. Cependant, seuls les 25 meilleurs étudiants en droit de Guyane sont admis chaque année au programme.
De plus, le coût de la vie élevé à Trinidad a dissuadé de nombreuses personnes de poursuivre une carrière juridique, mais en réponse, le gouvernement guyanien offre désormais des bourses limitées et entièrement financées à la faculté de droit Hugh Wooding.
Dans le cadre de l’administration de la coalition Un partenariat pour l’unité nationale/Alliance pour le changement (APNU/AFC), des tentatives ont été faites pour créer la faculté de droit Joseph Oscar Fitzclarence Haynes. Cependant, le CLE n’a pas été contacté initialement au sujet du projet et lorsque l’autorisation a finalement été demandée, elle a été refusée fin 2017.
AG Nandlall avait précédemment déclaré que toute faculté de droit établie en Guyane le serait sous la tutelle du CLE. Cela, a-t-il expliqué, permettra également au pays de tirer profit de la surpopulation des autres institutions de la région.