Alors que certains dirigeants régionaux ont assumé de solides postes publics contre les restrictions américaines sur le travail cubain, le Guyana abordera la question par le biais de la diplomatie.
Ce poste a été souligné jeudi par le vice-président Dr Bharrat Jagdeo.
« Nous ne faisons pas de diplomatie en public et je pense que nous avons un fort engagement avec l'administration Trump et avec le Département d'État qui permettrait à ce mater d'être résolu à la satisfaction de toutes les parties », a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Freedom House.
Les États-Unis ont élargi une politique de restriction de visa liée à Cuba existante qui cible le travail forcé lié au programme d'exportation du travail cubain. Les médias américains ont indiqué que le programme s'applique aux «fonctionnaires actuels ou anciens du gouvernement cubain, et à d'autres personnes, y compris des responsables du gouvernement étranger, qui sont censés être responsables ou impliqués dans le programme d'exportation du travail cubain, en particulier les missions médicales à l'étranger de Cuba».
En Guyane, les professionnels de la santé cubains travaillent dans plusieurs hôpitaux publics et privés.
Jagdeo avait précédemment exprimé que les missions médicales cubaines profitent à la région depuis des décennies et que le Guyana adopterait une approche régionale pour traiter la question
Jeudi, le Premier ministre de la Barbade, Mia Mottley, a déclaré qu'elle est prête à faire révoquer son visa des États-Unis en exhortant les pays de la CARICOM à défendre le programme cubain de brigade de santé. D'autres dirigeants d'Antigua et de Barbuda, St Vincent et les Grenadines et Trinidad et Tobago Premier ministres ont également exprimé leur soutien au programme cubain.
Jagdeo a noté que les dirigeants de la région engagent les autorités américaines sur la question.
«Nous voulons que les professionnels de la santé cubains travaillent dans notre système de santé. Ils ont un inestimable pour notre système de santé, mais nous voulons également nous assurer qu'ils ont le libre choix », a-t-il noté.