Le chef d'état-major de la défense, le brigadier Omar Khan, MSS, a clairement indiqué que la Force de défense du Guyane (GDF) continuera de patrouiller les frontières du pays dans le but de protéger son territoire et de protéger sa souveraineté.
Il s'est engagé jeudi lors d'une conférence de presse pour mettre à jour le public sur les récentes attaques contre les troupes du GDF par des civils armés sur le rivage vénézuélien alors qu'ils patrouillaient sur le fleuve Cuyuni.
« Pour aller de l'avant, la Force de défense du Guyane (GDF) restera vigilante et continuera de patrouiller sur la rivière Cuyuni », a déclaré le brigadier Khan.
La première attaque a eu lieu le mardi 13 mai 2025 vers 17 h. 17 heures. Les troupes en patrouille avaient quitté Eteringbang et se rendaient à Op Makapa lorsque des hommes armés sur le rivage vénézuélien ont ouvert le feu, en utilisant des armes automatiques.
« La patrouille, en première priorité, était de protéger les vies et les actifs et d'échapper à la tir. La patrouille a renvoyé le feu et a pu sortir en toute sécurité le long de la rivière en direction d'Op Makapa », a-t-il expliqué, ajoutant qu'aucun rang n'avait été blessé.
Puis le mercredi 14 mai 2025 vers 14 h 35, une autre patrouille a quitté OP Makapa et allait dans une zone appelée eau noire lorsque des hommes armés à la frontière vénézuélienne ont de nouveau ouvert le feu sur la patrouille, en utilisant des armes automatiques. Encore une fois, le feu a été retourné et aucun soldat n'a été blessé.
Trois heures plus tard, une autre patrouille voyageant d'Eringbang, en passant le même endroit, est tombée sur le feu et ils ont retourné le feu.
Le chef d'état-major de la défense a rappelé une attaque similaire le 17 février 2025. L'incident s'était produit près de l'embouchure de l'eau noire dans la rivière Cuyuni, tandis qu'un navire militaire était en route de la base principale du GDF d'Eringbang au poste d'observation GDF de l'OP Makapa pour livrer des fournitures.
À l'époque, le GDF avait déclaré que les personnes qui avaient lancé l'attaque contre ses troupes sont soupçonnées d'être associées aux Sindicatos.
Lors de la conférence de presse jeudi, le brigadier Khan a expliqué la culture des communautés frontalières, notant qu'il y a des familles qui résident de chaque côté de la frontière.
« Je veux faire enregistrer que les Vénézuéliens sont des gens paisibles à la frontière. Les Guyanais sont des gens paisibles … et ils ne le font pas dans cette communauté, constituent une menace », a-t-il affirmé.
Le chef du GDF a expliqué que dans le passé, les autorités chargées de l'application des lois n'avaient aucune raison de procéder à des perquisitions fréquentes, mais la situation actuelle justifie désormais de telles actions.